Gestion sécuritaire de la fumée chirurgicale à l’ère de la COVID-19

Sep 07, 2020 Laisser un message


La pandémie de nouveau coronavirus de 2020, la COVID-19, a soulevé des préoccupations quant au risque de transmission du virus au personnel de la salle d’opération. Cela concerne non seulement l’intubation et l’extubation des voies respiratoires pendant l’anesthésie, mais également la libération de particules infectieuses potentielles dans la fumée laparoscopique ou le panache.

Les risques de la fumée laparoscopique, ou panache, sont reconnus depuis longtemps, mais l’avènement de la COVID-19 a mis en évidence son importance.1. La Society of American Gastroenterology and Endoscopic Surgeons a mis à jour ses conseils le 30 mars 20202: « Bien que des recherches antérieures ont montré que la laparoscopie peut entraîner l’aérosolisation de virus à diffusion hématogène, il n’y a aucune preuve indiquant que cet effet est observé avec covid‐19, ni qu’il serait isolé aux procédures mis [chirurgie mini-invasive]. Néanmoins, pécher par excès de sécurité justifierait de traiter le coronavirus comme présentant des propriétés d’aérosolisation similaires. Pour les procédures mis, utilisation d’appareils pour filtrer le CO libéré2pour les particules aérosolisées devraient être fortement pris en considération ».

Une publication rapide et conjointe de chirurgiens italiens et chinois3a partagé d’excellents conseils basés sur leurs expériences au cours des mois précédents. Le Conseil intercollégial du Royaume-Uni et de l’Irlande a également continué de mettre à jour ses orientations. Il est passé d’une déclaration selon laquelle « la laparoscopie ne devrait généralement pas être utilisée » à sa ligne directrice la plus récente le 27 mars 20204, qui stipule: « La laparoscopie est considérée comme comporte certains risques de formation et d’infection de type aérosol et une grande prudence est recommandée. Le niveau de risque n’a pas été clairement défini et il est probable que le niveau d’EPI [équipement de protection individuelle] déployé puisse être important. Les mécanismes de sécurité préconisés (filtres, pièges, dégonflage soigneux) sont difficiles à mettre en œuvre. Envisager la laparoscopieseulementdans des cas individuels sélectionnés où le bénéfice clinique pour le patient dépasse considérablement le risque de transmission virale potentielle dans cette situation particulière ». Ces conseils expéditifs sont une réponse pragmatique à l’anxiété généralisée entourant la transmission possible du virus dans la salle d’opération.

Cet article passe en revue les meilleures preuves disponibles pour comprendre le risque de transmission de la COVID-19 dans la fumée laparoscopique, et quelles étapes, basées sur les propriétés physiques du virus, peuvent être les mieux placées pour réduire cela et justifier la poursuite de la chirurgie laparoscopique en vertu de directives de sécurité strictes.